Du plus loin que porte mon regard
Je ne vois que de pauvres détails,
Infimes parties d’un tout,
Noyés dans l’immensité.
Nuages sur fond de ciel éternel
Ne font que passer
Avant de courir vers leur destin,
De donner libre cours au chagrin.
Les écueils surprennent à peine
La vague qui déferle sans pitié
Laissant derrière elle l’écume
Et le sel d’une vie oubliée.
Du plus loin que porte mon regard
Il n’y a ni début ni fin
Le matin ressemble aux autres matins
Et sur l’infini se lève et se couche
Le soleil.
D.C.
D’après le thème « INFINI » des plus du portail artistique Français et inspiré par la photo de Lancelot du lac